lundi 21 juin 2021

L'atelier d'écriture du 12 juin

Vendredi 12 juin dernier, un atelier d'écriture animé par Vincent Loiseau (Kwal) était proposé à la médiathèque. 7 participants ont ainsi écouté les conseils de Vincent et choisi d'écrire sur les thèmes suivants : 

- Là où j'habite, il y a ...

- Dans ma boite à "ça peut (servir)", il y a ...

- Le portrait 

Les participants qui le souhaitaient ont été invités à lire leur texte à la fin du spectacle "Chroniques des bouts du Monde" de Vincent Loiseau et Tony Baker. 




"Il y a une personne, chère à mon cœur, capable de me faire sourire même quand tout va mal. Courageuse et déterminée, elle est pour ses amis un soutien clé.

Elle les appuie, les encourage, les pousse et les soutient. Elle les aide à sortir le meilleur de chacun. Sa gentillesse, son sérieux, sa flamme… Tout cela la rend unique, pour elle et ceux qui l’accompagnent.

 Avec ses cheveux roux flamboyants, ses yeux noirs nuit et son teint clair, elle est, pour moi, une amie chère.

Quand on vous attaque, elle vous défend. Quand vous vous perdez dans la nuit, elle est la lumière qui vous ramène au rivage.

Quand vous vous sentez triste, elle est la flamme de joie qui sèche vos larmes.

Elle me répète souvent que, même dans les mauvais jours, même dans les moments les plus tristes, même quand on souffre pour nous et pour les autres, il ne faut pas abandonner.

Il faut se relever, regarder vers le haut, et remonter vers ceux qui nous soutiennent. Et elle a toujours raison !

On a tous un ami comme ça. Qu’il soit réel ou imaginaire n’y change rien. Dans les épreuves, dans les disputes, il reste à vos côtés, pour vous soutenir et vous aider.

Quand on se sépare, que l’on s’éloigne l’un de l’autre, le remords nous rattrape rapidement, la distance créant la souffrance, la douleur, le manque.

Mais ce n’est pas similaire à l’amour. Cet ami, on ne peut l’aimer. Car l’amour n’est pas comparable à l’amitié. Et en l’aimant, on a plus de chance de la perdre que de le retrouver."

 MS





"Là où j'habite

Là où j'habite, il y a un pied de pivoine que je câline et que je regarde grandir. J'attends avec impatience le jour ou une petite fleur me fera le cadeau de s'ouvrir sous mes yeux.

 

Là où j'habite, il y a des crapauds et des escargots. Ils sortent le soir, après la pluie. Ils sont gros, faut dire qu'ils sont bien nourris, ils se régalent des feuilles de mes courgettes !!! Je désespère, je n'aurai jamais de courgettes... Les tuer ? Non mais ça va pas ?

 

Là où j'habite, il y a une forêt enchantée. Chaussez vos lunettes de poète et laissez votre imagination accueillir ce que les arbres ont à vous offrir. Vous entrerez alors en contact avec le monde invisible. On ne soupçonne pas que des êtres fantastiques y habitent : gnomes, animaux, nain, sorcières ... Tout un monde  à portée d'œil.

  

Là où j'habite, il y a un chat. Il se prélasse toute la journée sur un canapé. Il baille aux corneilles, il sent la croquette ! Il s'étire de tout son long,  jamais vu un chat aussi long... C'est l'ange de la maison.

 

Là où j'habite, il y a des tisanes à la bergamote . J'adore la bergamote car je trouve que c'est un joli mot, en plus ça rime avec rigolote.

 

Là où j'habite, il y a toi, il y a moi et notre plus belle réussite : notre fils. C'est notre nid, notre repère, notre refuge. c'est là où on habite."

Lucie Lesteven





Le portrait 

"Il était rond comme une miche de pain. Il était boulanger.

Quand il m’enveloppait de toute sa tendresse, il sentait bon la farine et le pain. Quand je pense à lui, je me souviens du fournil, de ce lieu où il était roi. Il criait ses ordres à ses commis, leur intimait d’élever la cadence d’une voix que je ne lui connaissais pas. Avec moi, il arrondissait sa voix. Il y mettait du beurre, du sucre, parfois même du chocolat. Comme dans les petits pains qu’il me confectionnait, avec trois barres. Trois, voire quatre quelquefois.

 Il était blond comme le blé. Enfin, blond c’est quand il était jeune, moi je ne lui ai connu que les cheveux blancs. Ses yeux étaient bleus comme ceux des princes des contes de mon enfance. Comme les eaux du lac de Côme, son dernier voyage. Quand il était en colère, il plissait si fort les yeux qu’on ne voyait plus de bleu. On ne voyait que du noir. Le noir, je l’ai vu une fois, une seule fois. Ce jour-là, j’avais décidé de l’aider et de confectionner un pain un peu spécial. Avec des cailloux ramassés dans la cour et mélangés à la pâte dans le pétrin. C’est la seule fois où il s’est mis en colère contre moi. Ce jour-là, la casquette qu’il portait toujours sur la tête m’a chauffé un peu les fesses !

René la boulange n’était pas très grand, il en imposait pourtant. Un coup de gueule, un regard noir, voire un coup de casquette et tous, on marchait à la baguette ! Normal pour un boulanger.

Ce boulanger s’appelait René et c’était mon grand-père. "

Sophie Kerdellant







Là où j'habite, il y a un châtaignier .
Il est grand, très vieux, il est majestueux.
Il me regarde et m'enveloppe de ses branches;
Il me compte les histoires de mes ancêtres.
Sa sève, livre des vies qui naissent et se fanent ,
Où chaque branche est le chapitre d'une vie ,
Où chaque feuille est l'anecdote d'une histoire ,
Nourrit les fruits succulents de tout bonheur
Et me transmet sa force et sa joie de vivre.
Là, une branche est cassée et la sève pleure.
 C'est le drame qu'on ne voudrait pas voir jaillir,
Qui me rappelle que, non, rien n'est acquis,
Que la beauté se transforme au gré des saisons ,
Que tous les bonheurs ont leurs intempéries,
que l'instant mérite toute notre attention.
La mémoire éclaire seulement le présent,
Mais sans mémoire le présent stagne ou divague.
Là où j'habite il y a un châtaignier.

Marc





Pour voir les participants en vidéo, cliquer sur l'image ci-dessous : 





 

jeudi 17 juin 2021

"Chroniques des bouts du monde" , un spectacle tant.... attendu !

Nous avons enfin pu proposer un spectacle à la médiathèque ! Après plus d'une année sans animations, c'est avec un immense plaisir que nous avons retrouvé les spectateurs dans le cadre du festival Ma Parole!

Vincent Loiseau ( de son nom de scène Kwal) et Tony Baker nous ont ainsi fait voyager ce samedi 11 juin avec leurs "Chroniques des bouts du Monde". Entre slam, conte et improvisation musicale, Vincent Loiseau nous a raconté l'Afrique et d'autres contrées plus ou moins lointaines. Des portraits émouvants et drôles et de belles valeurs de partage ! 






"Les blancs, ils ont des montres. Nous on a le temps "...





"Garder la pêche malgré la dêche"


"Plus le malheur vous creusera, plus vous contiendrez de joie..."

vendredi 11 juin 2021

 Attention le catalogue en ligne est fermé.


Nous avons changé de logiciel documentaire et le portail en ligne est en construction.


Vous nous retrouverez bientôt sur le nouveau portail BIBLIOO, votre réseau du territoire de la Communauté de Communes Vallées de l’Orne et de l’Odon.





vendredi 4 juin 2021

Le coup de coeur de Lucie

 


Le jour où j'ai appris à vivre de Laurent Gounelle

Et si vous appreniez que votre mort est imminente, que feriez-vous ?

Jonathan lui, va se poser des questions sur le sens de sa vie et de ses relations. Avec l'aide de sa tante âgée, personnage haut en couleurs, éveillée à la spiritualité, Jonathan va évoluer vers un monde nouveau où les relations humaines et le respect de soi sont remis à la place qu'ils méritent : la première sur l'échelle de la vie. J'ai vraiment passé un super moment à la lecture de ce livre. On y puise des solutions, des réflexions sur le sens de la vie, des petites lumières s'allument dans notre cœur pour nous rendre meilleurs.